Nous avons observé les embruns et l'écume aux doigts de fée, les rues pour y marcher à deux, et c'était impressionnant de voir combien plus les photographies s'éloignaient des hommes et du bruit du monde, plus la vie et les humains, malgré (ou  grâce à )  leur invisibilité  étaient là partout, dans les traces et les empreintes, dans le tumulte lointain et le vide tout proche. Regardant les photographies d'Hubert Pouderoux, j'ai pensé à ces mots de Monnet qui disait , de mémoire  "Je veux peindre l'air dans lequel se trouve le pont, la maison, le bateau. La beauté de l'air où ils sont, et ce n'est rien d'autre que l'impossible".
   Eric Cherrière (romancier)